Depuis quelques jours, on peut voir placardé un peu partout dans le métro parisien et certainement ailleurs la dernière campagne pour Hippopotamus, signée FCB.
Le problème de cette publicité vient de son acroche. Comme vous pouvez le voir sur ces photos, la campagne se compose de trois éléments, systématiquement alignés. Hors, l'affichage est un média qui, par défaut, nécessite de tout miser sur le visuel en minimisant complètement le texte (comme ici par exemple). L'accroche de cette campagne Hippopotamus est bien trop longue et trop alambiquée pour pouvoir soutenir le regard furtif des passants !
- La longueur (deux lignes) de l'accroche est un deuxième frein, en plus de la complexité du visuel : beaucoup d'éléments (mots et parties de l'images) dans un environnement complexe et diffus (lettres compressées, interlignage faible, détails des visuels).
- L'interpellation du lecteur par cette accroche devient presque un ordre, puisque l'impératif allié au point d'exclamation invoquent une directive, une marche à suivre, souvent mal perçue du consommateur qui se sent agressé.
- Enfin, bâtir un visuel unique sur cette simple accroche n'arrange en rien la campagne : non seulement ce visuel cumule les difficultés de compréhension, mais en plus il rajoute du bruit dans la campagne : puisque le texte est écris de taille différente, le passant essaie de le lire comme il essaie de lire celui des deux autres affiches, mais sans succès.
Au final, cette campagne assez simple présente des éléments peu favorable à la compréhension immédiate du message, du moins sur ce support. En presse magazine elle passerait plus facilement, le regard et l'attention étant davantage "disponibles".
Pour l'affichage, une accroche plus courte du type "Envie de viande ?" aurait été plus directe et plus simple pour le public.
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